- Qualité : avec Boss il est difficile de se tromper. Les produits sont toujours de qualité et les sons suffisamment étudiés pour qu'il y ait peu de risque d'être déçu par le résultat. Le FZ-5 ne fait pas exception. Cette pédale permet de retrouver les principaux types de fuzz ayant jalonné l'histoire de cet effet : FuzzFace (1966), Maestro Fuzz-Tone (1962, Rolling Stones « Satisfaction » 1965), et Octavia (1967 Jimi Hendrix). Si c'est votre première fuzz, c'est un bon choix. Personnellement, je trouve l'Octavia très convainquant, surtout avec le boost à fond.
- Inconvénients : après l'Hyper Fuzz FZ-2 analogique qui est la « Metal Zone » des fuzz, avec une égalisation très puissante permettant des sons extrêmes, et après la Fuzz FZ-3 analogique, plus basique, proche des modèles des années 60 & 70, la Fuzz FZ-5 numérique utilise la technologie COSM (Composite Object Sound Modeling) qui traite le son comme le ferait un ordinateur afin de reproduire numériquement un son particulier. Ça présente l'avantage d'une bonne imitation, mais l'inconvénient de rigidifier le processus. Il devient plus difficile de « travailler » le son de la pédale en la faisant précéder d'autres effets (pedal stacking), notamment un boost ou un overdrive. Donc, très bien pour un son calibré, moins sensible à votre guitare ou votre ampli. Moins bien si vous recherchez la « malléabilité » des effets analogiques afin de personnaliser votre son, ou si vous cherchez à mettre en avant les caractéristiques de votre guitare et de votre ampli.